Trésors

Je suis pour les départs, quelque chose me touche profondément dans les possibilités qui s’allument. J’aime les gens bruts, les parcelles d’éclat qui s’en dégagent tout-à-coup et les perles enfouies qu’on trouve dans les replis. Il faut gratter, fouiner, creuser, et les carrés de peau apparaissent, là, presque vierges, à attendre une bouche, une main. Des mots ronds, chauds, violents qui s’extirpent dans un élan, portés sans doute par une poussière invisible aux évidents.

Les arrivées sont moins drôles, on boit, on chante, on rit mais tout est dit.

Je me demande si j’ai raison, la vie est moins facile avec ce genre de défis, mais j’ai un vrai problème avec la simplicité, je n’y crois pas.

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